Pour être indépendant, Rapid.Space s'appuie donc uniquement sur du matériel libre et des logiciels libres.Le matériel étant libre, tout le monde a le droit de la produire, car tous les plans sont publics. Dans notre cas, les serveurs et équipements réseaux sont recertifiés et testés en France par Splitted Desktop (connu désormais comme ITRenew). Auparavant ces serveurs ont été utilisés en Europe ou aux Etats-Unis. Ils ont été produits à l'origine en Chine.
Cependant, les plans étant libres, rien n'interdit à un constructeur européen de serveurs de produire ces mêmes serveurs ou ces mêmes équivpement réseau en France. C'est ce que fait par exemple Stordis, une entreprise allemande spécilisée dans les équipements réseau. C'est ce que pourrait faire Olimex qui dispose des équipements en Bulgarie et est le premier producteur européen de matériel libre.
La différence majeure entre Rapid.Space et tous les autres opérateurs est que Rapid.Space n'utilise que du matériel libre, c'est-à-dire du matériel qui ne crée pas une dépendance à un fournisseur unique. La plupart des autres opérateurs utilisent du matériel propriétaire, notamment pour la partie réseau.
Rapid.Space utilise également du logiciel libre de façon exclusive. AInsi, l'ensemble du routage s'appuie sur la technologie babel et re6st. Ce choix nous permet de ne dépendre d'aucun fournisseur de routeurs contrairement aux autres opérateurs.
SlapOS, le logiciel libre de gestion de Rapid.Space, a été créé en France avec des contributeurs d'origines très diverses. SlapOS est aujourd'hui le seul logiciel libre permettant de gérer un cloud de A à Z : IaaS, PaaS, orchestration, monitoring, facturation, etc. Tous les autres logiciels de gestion de cloud sont soit secrets (ex. AWS), incomplets (ex. Proxmox) ou instables (ex. OpenStack). C'est un des compsants clés qui explique le succès de Rapid.Space avec des moyens modestes là ou des groupes de défense avec des moyens importants ont échoué.
Le datacenter de Rapid.Space comme l'opérateur de transit sont suédois.
Les lois applicables sont les lois françaises (ex. obligation des boîtes noires) et suédoises.